Roi:
Depuis le règne d’Edouard, son pouvoir est très centralisé, son pouvoir ne connaît en pratique aucune limite et il possède d’immenses propriétés terriennes dont le duché de Pied-de-roche.
La noblesse:
Celle-ci est divisée en deux catégories bien restreintes et dont il n’est pas possible de sortir pour la seconde. La première est la noblesse titrée composée des ducs, comtes, marquis et barons. Ils possèdent des terres plus ou moins larges et dédient leur vie à l’administration de celles-ci ainsi qu’à la politique du royaume en plus de pouvoir prendre part à des guerres ou des incursions. La deuxième est la noblesse non-titrée, elle est composée des Pevilliers qui se répartissent en deux rangs, chevaliers et écuyers, le deuxième étant de rang inférieur au premier et vise à devenir chevalier en vieillissant. Les Pevilliers sont la garde personnelle et rapprochée du roi. Ils dédient leurs vies uniquement au
combat et s’entraînent jours et nuits afin d’être toujours meilleurs. Ils se marient et forment des familles entre eux uniquement. Ils touchent une pension fixe et résident dans les propriétés du roi. Le roi peut anoblir des roturiers pour qu’ils deviennent des écuyers si il souhaite augmenter le nombre de ses forces ou si les pertes ont été trop importantes suite à une campagne.
Le clergé:
Le clergé Pésroquien n’est organisé différemment par rapport à celui de
Tannuviel mis à part qu’il est quasiment exclusivement composé de Pésroquiens de souche, ce qui modifie parfois les préceptes de
la religion Emoune, en ne punissant pas l’usage de la violence pour des causes juste par exemple.
La bourgeoisie:
Les bourgeois sont tous les habitants libres des villes qui sont d’origine Pésroquienne. Ils ne bénéficient pas de droits particuliers ni de contrainte particulière. Ce sont essentiellement des artisans, des commerçants, des intellectuels… Leur richesse varie mais ils sont pour la plupart assez pauvres bien que certains fassent fortune grâce à leurs capacités.
Les serfs:
Les serfs sont tous les roturiers ne bénéficiant pas de leur propre liberté. Ils sont en effet soumis à leur seigneur et doivent lui payer le cens, lui donner une partie de sa récolte et parfois travailler gratuitement. En échange, le seigneur lui doit protection, logement et travail. Ils doivent obtenir l’aval de leur seigneur pour se marier ou pour sortir de son territoire et ses biens reviennent au seigneur à sa mort qui donne la plupart du temps au descendant du serf décédé.
Les Étrangers:
Sont les étrangers tous ceux qui ne sont pas Pésroquiens de souche et qui ne sont pas des Nédouriens. Ils ne disposent d’aucun droit et leur présence n’est pas tolérée à part s’ils obtiennent un laissez-passer ou une autorisation de séjour pouvant être accompagné d’une autorisation de travailler. Les Pésroquiens les voient d’un mauvais oeil et il sera mal vu de devenir ami avec un étranger. Les étrangers vivent pour l’immense majorité dans les quartiers mal famés des bourgs.
Les Nédouriens:
Les Nédouriens sont extrêmement mal vus par les Pésroquiens du fait de leur passé commun. Ainsi, le peu de Nédouriens étant restés à
Pésroq sont parqués dans des quartiers de bourgs surveillés constamment par des gardes et entourés de murs mais dont ils ont le droit de rentrer et sortir durant la journée. Le soir, ils doivent impérativement être dans leur quartier sous peine d’amende. Pour être distingués de la population, ils doivent porter autour de la taille un tissu jaune sous peine d’amende (et parfois d’être battus en public). Ils occupent les tâches les plus ingrates et dangereuses quand ils ont un travail. Beaucoup doivent avoir recours au vol ou à la prostitution pour survivre ce qui n’est pas pour arranger leur réputation. Un Pésroquien vu comme amical avec un Nédourien sera rejeté socialement par ses pairs.
Armée
Tout comme dans la plupart des pays, la sécurité est gérée localement par des miliciens dans les villages et par des gardes dans les bourgs. Les gardes et miliciens sont employés par le régent de la localité et sont sous son autorité. Pésroq est avec Treffisal une des rares nations à entretenir une armée nationale permanente. Cette armée royale a pour commandant suprême le roi et les officiers sont les membres de sa cour ou des chevaliers expérimentés. L’Armée Royale est une des armées les plus uniformes qui puisse exister. En effet, mis à part certains chevaliers et écuyers, les hommes et femmes de l’Armée Royale sont tous équipés de la même manière si ce n’est la couleur des tissus qui peut être changeante. Cela est dû au travail à la chaîne des forgerons et menuisiers spécialisés et engagés par le roi personnellement pour fabriquer en masse et en relativement peu de temps les équipements. Les armures sont faites elles aussi à la chaîne et sont nommés “armures munitions” du fait de leur méthode de production. Elles sont ensuite entreposées dans les armureries et sont données aux recrues une fois leurs classes terminées ainsi qu’aux conscripts lorsqu’une guerre est déclarée. Il y a la plupart du temps une tolérance de différence de taille entre l’armure et l’homme allant jusqu’à 5 centimètres, rendant l’armure assez peu confortable si l’homme équipé et un poil trop petit.
Pésroq compte énormément sur ses fantassins lourds et sa chevalerie de choc, très bien équipée et inspirant la peur chez les ennemis. Auparavant, cette chevalerie chargeait la plupart du temps tête baissée en plein dans les lignes ennemies mais suite à de nombreuses défaites à cause des archers longs Nédouriens, elle tend non seulement à être moins nombreuse mais aussi à être utilisée à des fins d’attaque de flanc ou de poursuite, les chevaliers voulant charger de front ayant mis pied à terre afin d’éviter que leurs chevaux soient tués par les volées de flèches. La section d’élite de la chevalerie Pésroquienne au service du roi et de son Armée Royale est nommée Hussards ailés. Ce sont en fait des chevaliers lourdement équipés de façon classique mis à part qu’ils se distinguent par de grandes ailes dans le dos de leurs armures. Ces ailes sont faites de plumes d’oie accrochés à une armature de bois gainée de cuivre, elle même accrochée à la cuirasse dans le dos. L’infanterie lourde et la cavalerie incluant la chevalerie de choc représentent en général la majeure partie d’une armée Pésroquienne, le reste étant des archers et des fantassins plus légers. Le roi a le droit d’appeler un Ost pour participer aux guerres les plus importantes. Enfin, Pésroq n’emploie quasiment jamais de mercenaires, ne faisant pas confiance à des hommes se battant pour l’argent plutôt que pour leur nation. A contrario, certaines compagnies mercenaires Pésroquiennes se battent en dehors des frontières du royaume.
Santé
La santé n’est pas un problème pour la plupart des Pésroquiens qui peuvent obtenir soins et remèdes sans trop de soucis à part dans les régions les plus reculées. La taille moyenne est d’1m70 pour les hommes et 1m65 pour les femmes.